Cauchemar à Nice.
Le « 14 Juillet » est la fête nationale de la France. Elle a été instituée par la loi en 1880, en référence à une double date, celle du 14 juillet 1789, correspondant à la prise de la Bastille, jour symbolique entraînant la fin de la monarchie absolue, suivi de la fin de la société d'ordres et des privilèges, et celle du 14 juillet 1790, jour d'union nationale lors de la Fête de la Fédération.
Chaque année ce jour férié donne lieu à différentes célébrations dont de nombreux feux d'artifices. C'était le cas hier soir à Nice avant qu'un assassin d'une lâcheté sans nom ne transforme les festivités en un bain de sang huit mois après les attentats ayant endeuillé Paris. Tuant de nombreux innocents (près de quatre-vingt-dix), en blessant des centaines d'autres dont le seul tort aura été de se trouver au milieu de cette foule joyeuse et bigarrée venue admirer le spectacle pyrotechnique. Un acte odieux commis (une fois de plus vraisemblablement) au nom d'une prétendue idéologie religieuse absurde et sans fondement. Exclusivement basée sur le terrorisme et la haine. Aux familles meurtries qui ont subi des pertes d'êtres chers, nous présentons nos sincères condoléances. Que tous ceux et celles qui souffrent dans leur chair soient assurés de notre sympathie. Quand aux individus méprisables qui fomentent, accomplissent ou cautionnent de tels actes, ils nous inspirent un profond dégout. Nous faisant perdre confiance dans une certaine frange du genre humain. Écœurés par tant de violence et d'intolérance.